Léa Lévy – témoignage et reportage en terre islandaise

Ancienne étudiante PSL-ITI (Institut de Technologie et d’Innovation de PSL), Léa Lévy est passionnée par l’Islande et ses volcans. Elle est d’ailleurs diplômée en géosciences à MINES ParisTech et poursuit actuellement une thèse au laboratoire de géologie de l’Ecole Normale Supérieure (ENS), intitulée : « Propriétés électromagnétiques de l’altération hydrothermale à différentes profondeurs ».

Margaux Dzuilka, étudiante à l’Institut Pratique du Journalisme (IPJ) de Dauphine, a suivi Léa Levy dans sa mission scientifique à Krafla en Islande durant l’été 2017 :


Première des trois vidéos de la mission scientifique en Islande de Léa Lévy, immortalisée par la caméra de Margaux Dzuilka.

Retrouvez l’intégralité du témoignage de Léa Levy et de Margaux Dzuilka en cliquant ici !

 

Témoignage de Alice de Rochechouart

Finaliste PSL pour la finale nationale du concours « Ma thèse en 180 secondes » édition 2016

alicePourquoi j’ai décidé de participer au concours MT180

C’est en voyant mon interlocuteur, qui avait eu le malheur de me demander sur quoi portait ma thèse de philosophie, chercher d’un air désespéré une excuse pour échapper à mon explication aussi laborieuse qu’interminable, que l’idée de participer à MT180 m’a, pour la première fois, traversé l’esprit. Être capable de présenter sa thèse de manière concise, compréhensible, et pas trop ennuyeuse, le tout en moins de trois minutes – rendre accessible, mais sans trahir : « challenge accepted ».

Préparation du concours

Me voici donc à concocter un texte beaucoup plus difficile à rédiger que ce à quoi je m’attendais : il a fallu naviguer prudemment entre deux dangers, d’un côté, l’effet « brèves de comptoir », de l’autre, l’effet « jargon prétentieux », pour construire une présentation qui ne serait ni simpliste, ni pontifiante. J’ai passé un temps considérable à peaufiner mon texte et à le répéter, sollicitant famille et amis, leur demandant leurs avis et suggestions. PSL a également été d’une très grande aide lors de cette préparation, en proposant à tous les candidats trois demi-journées de formation à la médiation scientifique. Les membres de PSL ont d’ailleurs été extrêmement enthousiastes pendant toute la durée du concours, et je les en remercie vivement !

Le déroulé des épreuves

Arrive donc le jour de la finale PSL. Les premiers moments de stress (mais que diable allais-je faire dans cette galère ?) furent vite dissipés par la bienveillance générale qui régnait entre les candidats, et par la très grande qualité des présentations, à la fois humoristiques et riches. J’ai eu la chance de remporter le concours, mais sans réellement m’y attendre tant le niveau des autres candidats était élevé.

Me voici ainsi représentante de PSL pour la demi-finale et la finale nationale, à Bordeaux. Après encore plus de préparation, de peaufinage de ma présentation, la finale nationale est déjà là, encore plus stressante (un grand merci à mon accompagnatrice de PSL, d’avoir bien voulu me supporter !), et encore plus galvanisante – avec, toujours, le même esprit de bienveillance et de solidarité entre les candidats, tous réunis par l’envie de transmettre et de susciter un intérêt pour leur thème de recherche. Je n’ai pas remporté la finale nationale, mais j’y ai fait des rencontres précieuses et y ai découvert des problématiques passionnantes – en tout cas, je n’ai pas du tout le sentiment d’avoir perdu !

Et maintenant, à vous de participer !

Je conseille vivement de participer à ce concours. Pour l’esprit qui y règne, d’abord. Pour l’exercice intellectuel, ensuite. Car résumer et rendre accessible sa thèse en trois minutes, cela n’est possible que si l’on a un vrai recul sur son sujet, et sur le message que l’on souhaite transmettre. Et voir tout un public nous écouter parler avec passion de notre sujet, le voir s’intéresser à notre champ d’étude, et se dire qu’on aura peut-être réussi à convaincre quelques personnes d’aller y regarder de plus près : il n’y a rien de mieux pour retomber amoureux de son sujet de thèse. Et maintenant, lorsqu’on me demande ce sur quoi je travaille, je peux tout simplement répondre : « allez voir sur YouTube ! »

 

Les participants à la finale PSL de « Ma Thèse en 180 secondes », le 13 avril 2016, vous font partager leur expérience avec enthousiasme.