Nos deux lauréats PSL sont qualifiés pour la finale nationale!
Nos deux lauréats, Adam Baïz et Christophe Kusina, ont passé avec succès l’étape des demi-finales du concours « Ma thèse en 180 secondes » et sont qualifiés pour représenter l’Université PSL à la finale nationale le 13 Juin prochain à Toulouse!
Venez assister à cet événement et soutenir nos lauréats PSL au Théâtre national de Toulouse le Mercredi 13 Juin à partir de 18h30!
En partenariat avec France Inter, deux des 16 finalistes étaint invités et interviewés chaque vendredi dans l’émission « La Tête au Carré » produite et animée par Mathieu Vidard. L’objectif de ces interviews est de revenir sur la thèse et la recherche des finalistes et aller plus loin que les 180 secondes de pitch. Adam et Christophe étaient les invités de l’émission du 8 juin!
De l’innovation instrumentale : développement d’une méthode de conception combinatoire autour d’un langage algorithmique.
Sous la direction de NAKHLA Michel
ED 396 : Économie, Organisations, Société
Pouvez-vous nous raconter en quelques lignes votre parcours ?
Après une classe préparatoire (MP) à Lille, j’ai intégré l’École Polytechnique où je me suis spécialisé en sciences économiques et sociales (via un master à Sciences Po et à l’Ensae). Aujourd’hui, administrateur de l’INSEE, je travaille depuis quatre ans au Ministère de l’Environnement où je pilote divers travaux sur la transition écologique. Pour le plaisir, je mène une thèse en parallèle, à raison d’un jour par semaine (et les week-ends !).
Pourquoi avoir choisi ce sujet de thèse ?
En menant de front deux masters, j’ai eu le sentiment que j’apprenais plus que je ne comprenais. La thèse me permettait enfin de prendre du recul. Mon sujet porte sur l’innovation des instruments de politique publique. Pendant mes études, j’ai été habitué à ne considérer qu’une poignée d’instruments canoniques (taxe, sensibilisation, marché, etc.). J’ai voulu développer une méthode de conception pour en générer une infinité, et ça marche !
Quelles sont les principales raisons qui vous poussent aujourd’hui à vouloir faire connaître à un large public vos travaux ?
En partageant ses travaux à un large public, on s’oblige à clarifier sa pensée, et à quelques semaines de rendre mon manuscrit, c’est un exercice très utile.
Quels sont les impacts de votre thèse en pratique visibles et tangibles pour le grand public ?
Innover ses instruments, c’est augmenter ses chances de répondre à la variété et la complexité des défis qui se posent à nous. L’enchevêtrement des enjeux sociaux, économiques, écologiques ou encore budgétaires nous demande en effet d’avoir de l’imagination. J’espère que ma thèse pourra stimuler cette imagination, dans le cadre de la délibération démocratique, et autour d’une méthode rigoureuse et pragmatique.
Que vous apporte concrètement l’Université PSL ?
Je connais surtout le CGS (Centre de Gestion Scientifique, Mines ParisTech) où j’ai la chance de pouvoir croiser des disciplines très variées, des sciences de gestion à l’économie, en passant par les sciences politiques et l’algorithmique ! Cette « indiscipline » peut être une richesse.
Quels sont vos hobbies ou vos passions en dehors de vos recherches ?
Le piano, le basket… J’adore aussi enseigner ! A Sciences Po, j’ai créé des cours autour des mathématiques et de la philosophie, ou encore autour du chiffre et de la décision.
MT180 2018 - Christophe Kusina (ESPCI)
Comportement, propriétés et structure des fluides complexes à l’étalement.
Sous la direction de COLIN Annie
ED 397 : Physique et Chimie des Matériaux
Pouvez-vous nous raconter en quelques lignes votre parcours ?
J’ai commencé à faire des sciences, et plus particulièrement, de la chimie expérimentale très rapidement au lycée et ça m’a tout de suite beaucoup plu. Etant très attaché à l’expérimental, j’ai choisi de poursuivre mes études sur un BTS en chimie. Par la suite, j’ai finalement ressenti le besoin d’approfondir mes connaissances scientifiques, c’est pourquoi j’ai fait une école d’ingénieur en chimie, puis ma thèse actuellement. Toutes deux m’ont permis, et m’aident encore, à me développer en tant que scientifique, en tant que chercheur, mais aussi en tant que personne qui aime tout simplement comprendre ce qui l’entoure.
Pourquoi avoir choisi ce sujet de thèse ?
Nous sommes entourés de phénomènes physiques et chimiques intrigants que beaucoup n’expliquent pas : Pourquoi le savon fait-il des bulles ? Pourquoi l’eau et l’huile ne se mélangent pas ? Pourquoi ma mayonnaise parait solide alors qu’elle arrive à couler du flacon ? Pourquoi est-ce que j’arrive à marcher sur un bain de Maizena alors qu’il parait liquide ?
J’aime avoir une explication à tous ces phénomènes qui nous entourent. Or, la science des cosmétiques est riche de ces phénomènes et les utilisent afin de maîtriser les performances des produits formulés. J’ai choisi ce sujet de thèse car il me permet d’expliquer beaucoup de phénomènes que nous rencontrons chaque jour, mais aussi de les appliquer afin d’atteindre les objectifs scientifiques que je me serais fixés.
Quelles sont les principales raisons qui vous poussent aujourd’hui à vouloir faire connaître à un large public vos travaux ?
Le plaisir de partager ses connaissances et de faire apprendre des choses.
De plus, l’expérience MT180 est un bel exercice et une bonne formation pour des communications futures. C’est aussi un bon moyen, en tant que doctorant, de prendre du recul sur ses travaux de recherche.
Quels sont les impacts de votre thèse en pratique visibles et tangibles pour le grand public ?
Les impacts de ma thèse sont surtout industriels et aideront à développer des produits cosmétiques plus performants et de meilleures qualités pour le bien des consommateurs.
Enfin, que vous apporte concrètement l’Université PSL ?
Je trouve ça assez amusant que dans une même université, nous avons l’opportunité de croiser des profils complètement différents (aussi bien scientifiques que littéraires). C’est très enrichissant surtout quand nous sommes amenés à nous croiser lors de formations, c’est d’autant plus formateur.